Scandale des eaux en bouteille : Foodwatch intensifie sa lutte avec de nouvelles plaintes

Une révélation choquante pour les consommateurs

L’affaire, qui a émergé suite à une contamination bactérienne ayant conduit à la destruction de deux millions de bouteilles, soulève de graves questions sur la sécurité de l’eau que nous buvons.

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Un rapport de l’Anses, révélé par des journalistes enquêteurs, a mis en lumière dès octobre dernier des incertitudes majeures quant à la qualité sanitaire des eaux en bouteille. La plainte de Foodwatch mentionne explicitement le risque pour la santé publique, accusant Nestlé de ne pas avoir informé les consommateurs malgré les risques connus.

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Pratiques douteuses dans le traitement de l’eau

Outre les accusations portées contre Nestlé, Foodwatch cible également Sources Alma pour des pratiques non conformes. L’entreprise est accusée d’avoir ajouté du gaz carbonique à l’eau de Châteldon, qui est censée être naturellement gazeuse, et d’avoir utilisé du sulfate de fer dans le traitement des eaux Vichy Célestins et St-Yorre. Ces révélations, qui contreviennent à la réglementation en vigueur, ont été confirmées par les investigations de Médiacités et d’une enquête conjointe du journal Le Monde et de France Info.

Le manque de réaction des autorités est également pointé du doigt, suite à un audit critique de la Commission européenne qui déplorait l’insuffisance des contrôles et l’opacité maintenue autour de ces affaires. Un rapport de l’Igas a même révélé que 30% des eaux commercialisées en France étaient traitées de manière non conforme, rapport resté confidentiel jusqu’à récemment.

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Appels à des mesures drastiques et transparentes

Face à l’ampleur des manquements révélés, Foodwatch exige des actions immédiates. L’organisation appelle à la nomination d’un juge d’instruction pour traiter ces affaires avec la rigueur nécessaire et mettre fin à une impunité trop fréquente dans ce secteur.

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Le scandale souligne un besoin criant de transparence et de régulation renforcée dans le secteur des eaux embouteillées, où la confiance du consommateur est désormais sérieusement ébranlée.

« On peut s’interroger sur le risque sanitaire tant sur l’eau qui ne fait plus l’objet de traitement que sur l’eau toujours traitée, vu l’ampleur de la contamination dont elle fait l’objet. Pourtant, Nestlé a sciemment dissimulé ce risque aux consommateurs, » écrit Foodwatch dans sa plainte.

• Contamination bactérienne et destruction de deux millions de bouteilles
• Pratiques non conformes de traitement de l’eau révélées par Médiacités
• Manque de contrôle et de transparence de la part des autorités

Alors que l’affaire continue de se développer, les consommateurs restent vigilants et attendent des réponses claires et des mesures concrètes pour assurer la sécurité de leur eau en bouteille. L’impact de ces révélations pourrait changer profondément la manière dont l’eau est traitée et vendue en France.